Retrouvez l’intégralité de la 8e conférence Robert-Painchaud sur la page Diffusion du site web du partenariat TSMF : Nicole St-Onge (Université d’Ottawa) : « En pagayant dans l’histoire : les Voyageurs canadien-français et la colonie de la Rivière Rouge, 1810-1870 ».
Françoise Le Jeune, professeure en histoire et civilisation nord-américaine (Nantes Université – Centre de recherches en histoire internationale et atlantique) présentera une conférence intitulée « Migrations francophones vers les marges du Canada : Le cas de la Colombie-Britannique (1871-1914) » dans le cadre des Midis du CIÉQ (CIÉQ-Laval), le 21 avril 2022 (12h-13h15), sur Zoom.
Résumé
La Colombie-Britannique reste une province marginale du Canada lorsque les Francophones européens cherchent à émigrer au Canada, au moment de la période dite de la Grande migration transatlantique (1870-1914). La région est difficile d’accès, éloignée du reste du Canada, et surtout très anglophone. Dans le cadre de cette conférence, nous nous intéresserons tout d’abord à la manière dont cette province est présentée dans les brochures destinées aux colons francophones (atouts, attraits, critiques). Puis à partir de l’analyse des recensements, nous étudierons la minorité de colons francophones qui s’y installent entre 1871 et 1914. De quel pays francophone partent-ils et pour quelles raisons (France, Belgique, Suisse ?), quelle est leur origine sociale, s’agit-il de migrations en chaîne ou bien de migrants isolés ? Quel est leur parcours migratoire en Colombie-Britannique ? Comment s’intègrent-ils dans cette société anglophone ?
Simon Balloud, ancien stagiaire postdoctoral (2021-2022) et actuel professionnel de recherche au sein du partenariat TSMF, a obtenu une bourse postdoctorale (rang 1/68) du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) pour les deux prochaines années. Son projet de recherche intitulé « Genre, mission catholique et colonisation : les Filles de la Croix dans la Prairie canadienne, 1904-1914 » sera supervisé par M. Ollivier Hubert, professeur d’histoire à l’Université de Montréal.
Yves Frenette, titulaire de de la Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur les migrations, les transferts et les communautés francophones (Université de Saint-Boniface) présentera une conférence intitulée « Mémoire et histoire dans les communautés francophones minoritaires : réflexions d’un praticien » lors d’une conférence-midi (virtuelle) organisée par l’ACFAS-Manitoba le jeudi 17 février 2022 à partir de 11h30 (heure du centre).
Pour y assister : https://us06web.zoom.us/j/85609748559
Les professeurs Yves Frenette (Université de Saint-Boniface) et Gregory Kennedy (Université de Moncton) présenteront le projet de partenariat Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord (1640-1940) et leurs travaux à l’IEA concernant la mobilité à l’époque de l’industrialisation et de la Première guerre mondiale lors des Vitrines des savoirs (23 février et 3 mars 2022), un événement organisé par l’ACFAS. Leur intervention aura lieu le mercredi 23 février 2022 entre 12h30 et 13h45 (format virtuel).
Nicole St-Onge (Université d’Ottawa) prononcera une conférence intitulée « En pagayant dans l’histoire : les Voyageurs canadien-français et la colonie de la Rivière Rouge, 1810-1870 » le mercredi 16 février à 19h (Zoom),, heure du centre, lors de la 8e conférence Robert-Painchaud organisée par la Chaire de recherche du Canada sur les migrations, les circulations et les communautés francophones.
Résumé
Dans cette conférence, il sera question de la vie du voyageur canadien-français André Carrière, de Boucherville (Québec), qui œuvra pour la Compagnie du Nord-Ouest dans la région de Fort des Prairies (Edmonton). Une fois sa carrière de voyageur terminée, lui et sa femme, la Métisse Angélique Dion, s’établissent dans la paroisse de Saint-Norbert, à la colonie de la rivière Rouge. Ce couple et sa très nombreuse descendance contribuent au profil franco-catholique métis du sud de cette colonie au 19e siècle. C’est l’exemple parfait de l’apport important des voyageurs canadiens-français au peuplement de l’Ouest canadien.
France Martineau, professeure à l’université d’Ottawa et co-chercheure au sein du partenariat TSMF, prononcera une conférence intitulée « Mobilité, trajectoires sociales et pratiques linguistiques » le 16 mars prochain, à partir du midi, dans le cadre des conférences-midi du CIÉQ (UQTR).
Résumé
La conférence portera sur les correspondances et journaux personnels comme traces de la langue et de l’histoire des francophones d’Amérique du Nord. En partant des correspondances familiales, surtout du 19e et du début du 20e siècle, la conférence s’intéressera à différentes trajectoires de familles québécoises, franco-ontariennes et acadiennes, en posant la question du maintien du français. Nous nous pencherons plus particulièrement sur les journaux de voyage de Charles Morin, charpentier né en 1849 dans une famille d’agriculteurs de Deschambault au Québec, qui quitta sa paroisse natale et « voyagea » pendant plus d’une décennie au Canada et aux États-Unis avant de se fixer à Argyle au Minnesota où il mourut en 1922. Les deux versions des journaux de Charles Morin permettent de documenter des pans de la migration des Canadiens français entre 1840 et 1930 et révèlent également comment la langue peut devenir un puissant révélateur de la représentation qu’un individu cherche à donner de soi.
Tout le monde est invité à assister à une conférence publique du professeur Clint Bruce, le 9 février 2022 à 19h00 (Atlantique) : «Les Acadiennes louisianaises du Sacré-Cœur de Jésus, entre interculturalité et mobilité interrégionale». Cette activité est organisée par le Groupe de recherche sur les archives et les femmes en Acadie (GRAFA), en collaboration avec l’Observatoire Nord/Sud. Voici le lien Zoom pour accéder à la conférence : https://us02web.zoom.us/j/88042581625?pwd=emdoOUl0NFZBZS81L0Z4RC82TzQ2QT09
Résumé : La perception de la société cadienne nous renvoie constamment à des stéréotypes : trappeurs évoluant dans un décor exotique, bons vivants ne faisant qu’attendre le Mardi gras et ainsi de suite. Cette conférence a pour but de révéler une autre facette de la diaspora acadienne en Louisiane, celle de l’expérience des femmes ayant choisi la vocation religieuse au 19e siècle. Au cœur de cette recherche se trouve l’autobiographie de Marie-Désirée Martin (1830-77), intitulée : Les Veillées d’une sœur, ou le destin d’un brin de mousse (1877). Arrière-petite-fille d’Acadiennes et d’Acadiens déportés, l’auteure se réfère à la mémoire de ses ancêtres – féminines, surtout – pour donner sens à son propre vécu, notamment à sa décision de quitter l’ordre religieux qu’elle avait rejoint à l’âge de 16 ans, la Société du Sacré-Cœur de Jésus, une congrégation française établie en Amérique dès 1818. Une autre dimension saisissante du récit de Martin concerne les personnes tenues en esclavage par sa famille, qu’elle évoque avec tendresse tout en déplorant les injustices que ces premières ont subies. À partir d’un examen des collections pertinentes du centre d’archives du Sacré-Cœur à Saint-Louis (Missouri), il s’agira de comparer la trajectoire de Martin à celles d’autres Acadiennes louisianaises au sein de la Société du Sacré-Cœur. Deux aspects seront abordés : les rapports interculturels, y compris les interactions entre les religieuses et les personnes tenues en esclavage par la congrégation, d’une part, et la mobilité continentale et transnationale des religieuses, d’autre part.
Cette recherche s’inscrit dans le cadre de l’initiative Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord, 1640-1940.
Clint Bruce est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales (CRÉAcT) à l’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse, où il enseigne au Département des sciences humaines. Il y est également directeur de l’Observatoire Nord/Sud, centre de recherche rattaché à la CRÉAcT, et codirecteur de la revue Port Acadie. Ses recherches portent sur la diaspora acadienne, sur la Louisiane francophone et sur le monde atlantique. Son livre Afro-Creole Poetry in French from Louisiana’s Radical Civil War-Era Newspapers: A Bilingual Edition (The Historic New Orleans Collection, 2020) a remporté le prix Lois-Roth pour la traduction littéraire, décerné par la Modern Language Association.
Le projet BALSAC de l’Université du Québec à Chicoutimi souhaite recruter un.e technicien.ne en informatique.
Informations sur l’offre d’emploi
Seules les candidatures reçues avant le 25 janvier 2022 à 16 h 30 seront retenues.
Le Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest (CEFCO) et le Projet de partenariat Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord, 1640-1940 (TSMF) s’associent pour organiser un colloque international et interdisciplinaire intitulé Déplacements et contacts : L’Ouest canadien, l’Amérique et le monde francophone qui se tiendra du 21 au 24 septembre 2022 à l’Université de Saint-Boniface, Winnipeg, Manitoba, Canada.
Appel à communications
Ce colloque international et interdisciplinaire donnera l’occasion aux participants d’examiner, selon des perspectives variées, les déplacements et les contacts à diverses échelles temporelles, géographiques et sociales. Les communications et séances de type comparatif ou comparatiste sont sont fortement encouragées. Elles peuvent porter sur des sujets historiques autant que contemporains.
Le comité organisateur et scientifique du colloque invite des propositions de communication individuelle ou de séance regroupant trois ou quatre participants, qui s’inscrivent dans l’un des trois axes suivants, sans toutefois s’y limiter.
1. Migrations et mobilités
Explorations, premiers contacts et mobilités liées au commerce des fourrures ; Nomadisme et sédentarité : voyageurs, Métis et Premières Nations ; Colonisation et déploiements : le rôle des autorités coloniales et religieuses ; Fronts pionniers et déplacements ; Exode rural, déplacement (in)volontaire et urbanisation ; L’immigration francophone : d’hier à aujourd’hui ; Dynamiques migratoires dans les communautés francophones ; Convergences et divergences régionales ; Frontières et mouvements migratoires.
2. Contacts, langues et cultures
Correspondances, témoignages et récits ; Littératures des contacts et des circulations ; Migrations, nouvelles expressions artistiques et littéraires, renouvellement de l’imaginaire francophone ; Contacts et interculturalité : rapport des immigrants à la langue, aux communautés francophones et à la société canadienne ; Éducation et transmission culturelle ; Bilinguisme et plurilinguisme ; Mémoire et représentations des migrations.
3. Déplacements et identités
Enjeux et défis de l’intégration ; Familles et communautés francophones ; Apports culturels des migrants francophones ; Circulations linguistiques ; Apports migratoires, revitalisation et avenir de la francophonie ; Métissages, cultures et identités ; Revendications et transformations communautaires et sociétales ; Perspectives des jeunes et des nouveaux-arrivants dans les communautés francophones en milieu minoritaire ; Migrations, femmes et rapports de genre.
Les communications pourront être présentées en français ou en anglais. Elles seront d’une quinzaine de minutes chacune de manière à laisser amplement de temps pour les discussions. Elles seront regroupées en séances thématiques. La durée des séances comprenant quatre communications sera d’une heure et demie.
Les propositions de communication ou de séance doivent inclure un titre, le nom et l’affiliation de chaque participant ainsi qu’un résumé d’une longueur maximum de 350 mots. Veuillez également joindre une courte notice biographique pour chacun des participants (environ 125 mots).
Une ou des publications découleront du colloque.
Le CEFCO et le projet TSMF encouragent fortement la participation des jeunes chercheurs.
Les propositions de communication ou de séance complète doivent être envoyées à coordinationtsmf@ustboniface.ca au plus tard le 10 janvier 2022. La confirmation d’acceptation sera envoyée avant le 31 janvier 2022.
Comité organisateur et scientifique :
Yves Frenette, Université de Saint-Boniface, co-président ; Lise Gaboury-Diallo, Université de Saint-Boniface, co-présidente ; Yves Labrèche, Université de Saint-Boniface, coordonnateur ; Diane Pellerin, Université de Saint-Boniface, coordonnatrice ; Irène Chassaing, University of Manitoba ; Samantha Cook, University of Winnipeg ; Sandrine Hallion, Université de Saint-Boniface ; Gilles Lesage, Société historique de Saint-Boniface ; Eftihia Mihelakis, Brandon University ; Phi-Vân Nguyen, Université de Saint-Boniface ; Étienne Rivard, Université de Saint-Boniface ; Anne Sechin, Université de Saint-Boniface.