Co-chercheurs
Simon Balloud
Historien, Département d’histoire, Université de Montréal
Simon Balloud est stagiaire postdoctoral (CRSH) à l’Université de Montréal et co-chercheur au sein du partenariat de recherche Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord, 1640-1940 (CRC-MTCF). Ses recherches sur les circulations missionnaires et migratoires qui opèrent entre la France et le Canada au cours du long XIXe siècle ont donné lieu à plusieurs publications scientifiques, les plus récentes étant : (2020), « L’expérience de la mobilité dans les journaux de voyage des religieux français en exil au Canada », dans Y. Frenette, C. Nougaret et I. C. Monnin (dir.), Dans leurs propres mots : la mobilité dans les écrits personnels et les sources orales, XIVe-XXe siècles, Winnipeg, Presses universitaires de Saint-Boniface ; (2022) « Augustin Leroy, un religieux français en exil en Amérique du Nord (1903-1918) », dans G. Fabre et Y. Frenette (dir.), Les récits de voyage et de migration comme modes de connaissance ethnographique : Canada, États-Unis, Europe (XIXe-XXe siècles), Québec : Centre interuniversitaire d’études québécoises (coll. «Atlas historique du Québec – La francophonie nord-américaine») (À paraître).
Clint Bruce
Historien, Département des sciences humaines, Université Sainte-Anne
Professeur au Département des sciences humaines de l’Université Sainte-Anne, Clint Bruce est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales (CRÉAcT) [https://www.usainteanne.ca/creact]. Il est également directeur de l’Observatoire Nord/Sud et codirecteur de la revue Port Acadie. Son programme de recherche étudie l’évolution historique de la diaspora acadienne ainsi que ses transformations actuelles. Clint détient un doctorat en études francophones (Brown U.) et une maîtrise en éducation (CUNY). En 2017, il a été nommé chercheur associé de l’Institut Wilson d’histoire canadienne (McMaster U.). Ses travaux ont paru dans divers ouvrages et revues comme Francophonies d’Amérique, Recherches sociographiques, Histoire engagée et Anthropological Quarterly. Il prépare actuellement deux livres : Afro-Creole Poetry in French from Louisiana’s Radical Civil War-Era Newspapers: A Bilingual Edition, à paraître en 2020 chez The Historic New Orleans Collection, et un manuscrit, L’expérience acadienne au temps de l’esclavage : Désirée Martin et les siens en Louisiane créole.
Joanne Burgess
Historienne, Département d’histoire, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Joanne Burgess enseigne l’histoire socio-économique et urbaine du Québec et du Canada et intervient dans la formation en muséologie. Depuis 2006, elle dirige le Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal, une équipe de recherche en partenariat (FRQSC, 2020-2024). Ses projets récents s’intéressent à l’histoire des pratiques et des espaces commerciaux dans la ville, à la géographie et aux modalités de l’approvisionnement alimentaire de la métropole, ainsi qu’à l’évolution de la boulangerie urbaine montréalaise. Ses réalisations témoignent de recherches fondamentales et appliquées, souvent menées en partenariat avec le milieu, et de leur diffusion au moyen d’un éventail diversifié de média. Ses travaux été récompensées, notamment par le prix Acfas André-Laurendeau 2015 et l’Ordre de Montréal (2017). En 2017, elle a été nommée à la Commission de toponymie du Québec.
Lisa Dillon
Historienne, Département de démographie, Université de Montréal
Co-responsable du Registre de population du Québec ancien (RPQA) du Programme de recherche en démographie historique (1760-1852) de l’Université de Montréal, elle est l’une des grandes spécialistes de la démographie historique de la famille et du vieillissement au Canada et aux États-Unis. Elle est par ailleurs activement engagée dans le développement d’infrastructures de recherche à partir des recensements anciens, ce dont témoignent sa collaboration au North Atlantic Population Project (NAPP), au Canadian Families Project et à la création du corpus complet du recensement canadien de 1881 (PRDH), ainsi que sa participation à l’Infrastructure intégrée des micro-données historiques de la population québécoise (IMPQ). Elle est l’auteure de The Shady Side of Fifty: Age and Old Age in Late Victorian Canada and the United States (2008).
Robert Englebert
Historien, Département d’histoire, Université de Saskatchewan
Robert Englebert est historien de l’Amérique française au XVIIIe siècle et il est spécialiste de l’histoire de la traite des fourrures, du pays des Illinois et des relations franco-autochtones. Il a publié dans les revues Ohio Valley History (2018) et French Colonial History (2017). Il est coéditeur de l’ouvrage collectif, French and Indians in the Heart of North America, 1630-1815 (Michigan State University Press, 2013), et il vient juste de finir un deuxième ouvrage coédité, French Connections: Cultural Mobility in North America and the Atlantic World, 1600-1875, qui paraîtra 2021.
Sarah Fayen Scarlett
Historienne, Département des sciences sociales, Michigan Technological University
Sarah Fayen Scarlett enseigne dans les programmes d’études graduées de patrimoine industriel and d’archéologie et elle est affiliée au Historical Environments Spatial Analytics Lab. Elle est co-directrice du Keweenaw Time Traveler, un important projet d’histoire publique. Son projet de livre en cours examine les effets sur les identités de classe et de genre lorsque les paysages industriels et nationaux se sont chevauchés dans les premières banlieues entre 1875 et 1920.
Danielle Gauvreau
Démographe, Département de sociologie et d’anthropologie, Université Concordia
Démographe historienne, ses travaux portent principalement sur les questions de fécondité, de nuptialité et de mixité culturelle aux XIXe et XXe siècles. Elle a publié de nombreux articles au sein desquels la dimension du genre est mise en avant-plan pour l’étude des populations du passé. Elle est co-auteure, avec Peter Gossage et Diane Gervais, de l’ouvrage La fécondité des Québécoises, 1870 à 1970. D’une exception à l’autre (2007) et auteure de l’ouvrage Québec. Une ville et sa population au temps de la Nouvelle-France (1991). Ses recherches récentes et actuelles portent sur les différentes échelles de la mixité culturelle au Québec entre 1881 et 1941 ainsi que sur le phénomène du baby-boom au Canada. Elle dirige présente le projet de recherche Du Québec aux États-Unis. Nouvelle étude socio-démographique de l’émigration canadienne-française, 1850-1970 financé par le CRSH.
Éva Guillorel
Ethnologue, Département d’histoire moderne, Université Rennes II
Éva est maîtresse de conférence et membre junior de l’Institut universitaire de France. Elle a reçu une formation en histoire, ethnologie et langues celtiques dans les universités de Rennes et Brest (doctorat soutenu en 2008 et publié sous le titre La complainte et la plainte. Chanson, justice, cultures en Bretagne (XVI-XVIIIe siècles). Elle a ensuite réalisé deux projets postdoctoraux à l’Université Harvard (sur la mémoire chantée dans les pays celtiques) et à l’Université Laval (sur les politiques linguistiques missionnaires en Acadie, 17e/19e s.) entre 2009 et 2011. Elle a été accueillie comme Newton International Fellow à l’Université d’Oxford en 2012-2013 (projet sur la mémoire orale des révoltes de l’Europe moderne). Ses recherches actuelles portent sur les circulations orales entre la France et l’Amérique francophone à l’époque coloniale.
Sandrine Hallion
Linguiste, Département d’études françaises, de langues et de littérature, Université de Saint-Boniface
Ses travaux, qui s’appuient sur l’analyse de corpus oraux, portent en particulier sur la description et la comparaison des variétés du français parlé au Canada, surtout dans l’Ouest. Elle a publié plusieurs articles ou chapitres de livre sur cette problématique, souvent en collaboration avec d’autres chercheurs. Elle a également codirigé les ouvrages À l’ouest des Grands Lacs : communautés francophones et variétés du français dans les Prairies et en Colombie-Britannique (R. A. Papen et S. Hallion, 2014) et Les français d’ici : des discours et des usages (S. Hallion et Nicole Rosen, 2018). Dernièrement, deux autres champs se sont ajoutés à ses intérêts de recherche : celui de la didactique du français oral en contexte francophone minoritaire et celui des idéologies linguistiques en francophonie manitobaine.
Marie-Ève Harton
Sociologue, Département des sciences humaines, Université du Québec à Trois-Rivières
Professeure et spécialiste de l’histoire des populations canadiennes-françaises en Amérique du Nord, Marie-Eve est sociologue et auteure d’une thèse de doctorat portant sur la reproduction familiale au Québec et en Nouvelle-Angleterre au tournant du XXe siècle. De 2017 à 2019, elle a effectué un premier stage postdoctoral à la chaire sur les migrations, les transferts et les communautés francophones de l’Université de Saint-Boniface dirigée par Yves Frenette, suivi d’un second stage à l’Université Concordia sous la supervision de Danielle Gauvreau. Elle est co-chercheuse au sein du projet Du Québec aux États-Unis : Nouvelle étude socio-démographique de l’émigration canadienne-française, 1850-1970 et titulaire (2020-2024) de la Chaire de recherche du Canada en histoire des dynamiques de population au Québec (19e et 20e siècles).
Sarah Hurlburt
Littéraire, Département des langues étrangères et de littérature, Whitman College (Walla Walla, Washington)
Sarah Hurlburt s’appuie tant sur sa formation littéraire que sur des travaux généalogiques pour analyser les réseaux intimes, familiaux et communautaires des correspondances franco-américaines du tournant du 20e siècle. À travers une approche micro-historique, ses travaux cherchent à interpréter les frontières identitaires de la diaspora franco-canadienne dans l’ouest des Etats-Unis, avec une attention particulière au rôle joué par les femmes canadiennes-françaises. Elle entame actuellement l’édition numérique d’une correspondance franco-américaine entre le Minnesota et la vallée du Yakima dans l’état de Washington, en collaboration avec Yves Frenette. Elle est également active dans l’organisation régionale Frenchtown Historical Foundation, dont elle est secrétaire depuis 2014.
Kris Inwood
Économiste, Département d’économie, de finances et d’histoire, Université de Guelph
Serge Jaumain
Historien, Professeur ordinaire d’Histoire contemporaine, Université Libre de Bruxelles
Diplômé de l’Université d’Ottawa et de l’Université Libre de Bruxelles, Serge Jaumain codirige AmericaS- le Centre interdisciplinaire d’étude des Amériques. Ses principaux thèmes de recherche portent sur l’histoire de l’immigration belge en Amérique du Nord et l’étude des guides touristiques comme nouvel objet d’histoire. Il a écrit ou dirigé une trentaine d’ouvrages dont Les élites et le biculturalisme, Québec-Canada-Belgique – XIXe-XXe siècle (Septentrion, 2017, avec Alex Tremblay-Lamarche). Membre des comités scientifiques de l’Institut des Amériques (Paris) et de l’Agence universitaire francophone (AUF), il a présidé le Conseil international d’études canadiennes et l’Association internationale d’études québécoises. Il a reçu diverses distinctions parmi lesquelles le prix international du Gouverneur général du Canada et l’Insigne du mérite de la Faculté des Arts de l’Université de Montréal.
Gregory Kennedy
Historien, Département d’histoire et de géographie, Université de Moncton
Don Lafreniere
Géographe, Département des sciences sociales, Michigan Technological University
Don Lafreniere is Associate Professor of Geography and GIS at Michigan Technological University and Director of the Geospatial Research Facility and the Historical Environments Spatial Analytics Laboratory. His research interests centre on creating GIS methodologies for recreating historical environments and spatializing populations. His recent work includes creating historical spatial data infrastructures for heritage preservation, education, and for modelling social mobility in industrial cities. He leads the Keweenaw Time Traveler project (www.mapyourhistory.org) which is an interactive online atlas that links multiple historical sources in time and space to promote heritage preservation and public engagement.
Françoise Le Jeune
Historienne, Département d’études anglaises, Université de Nantes
Françoise Le Jeune est professeure d’histoire britannique et nord-américaine (XVIIIe-XIXe siècles) à l’Université de Nantes. Elle est membre du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA). Ses recherches portent sur les colonies nord-américaines dans l’empire britannique (relations politiques, crises, révolutions, migrations). Après une thèse sur l’histoire de la Colombie-Britannique (1997), elle poursuit ses recherches sur les colonies canadiennes. Elle a publié de nombreux articles et ouvrages (Avec A. Ayala, Les rébellions canadiennes vues de Paris (1837-1838), 2011 ; The Feminine Experience in the Margins of the British Empire, 2012; Avec P-A. Linteau et Y. Frenette, Transposer la France durant la grande migration transatlantique (1870-1914), 2017). F. Le Jeune est également présidente de l’Association française d’études canadiennes (AFEC).
Richard Marcoux
Démographe, Département de sociologie, Université Laval
Professeur titulaire et directeur de l’Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone (ODSEF) à l’Université Laval. Il siège sur les comités de rédaction de différentes revues scientifiques et au bureau de direction de l’Association internationale des démographes de langue française. Il a été président du Comité consultatif sur les statistiques démographiques et sociales de l’Institut de la statistique du Québec de 2008 à 2014 et président de la Commission d’évaluation l’Institut national d’études démographiques (INED) à Paris de 2013 à 2018. Il préside actuellement le Comité consultatif sur la statistique linguistique de Statistique Canada. Il a été professeur invité à l’Université de Pennsylvanie, à l’Université de Bucarest et à l’Université de Paris 1 – Panthéon-Sorbonne. Il intervient régulièrement dans les médias sur les enjeux démographiques.
France Martineau
Linguiste, Départements de français et de linguistique, Université d’Ottawa
France Martineau est professeure éminente à l’Université d’Ottawa, membre de la Société Royale du Canada et titulaire de la chaire de recherche Passages et trajectoires : langues, frontières et idéologies dans la grande région d’Ottawa/Gatineau. Elle a investi un large champ transdisciplinaire, couvrant la linguistique historique, l’histoire sociale et les humanités numériques, du Moyen Âge jusqu’à la période contemporaine. Ses recherches récentes portent sur l’histoire de la langue française en Amérique du nord et le français non standard à date ancienne. Elle a publié et dirigé de nombreux ouvrages sur la francophonie nord-américaine et est également reconnue pour ses éditions de textes de gens ordinaires. Elle dirige le Laboratoire Polyphonies du français (www.polyphonies.uottawa.ca) et a constitué de larges corpus textuels et oraux numériques.
Monique Milia-Marie-Luce
Historienne, Département d’histoire, Université des Antilles
Monique Milia-Marie-Luce est Maîtresse de Conférences en Histoire Contemporaine, elle enseigne à l’Université des Antilles, sur le pôle Schoelcher à la Martinique. Elle est membre du laboratoire AIHP-GEODE EA 927 (Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographique, Développement, Environnement de la Caraïbe). Spécialisée sur la Caraïbe, ses principaux axes de recherches et publications portent sur les migrations antillaises et une approche sociohistorique des liens entre Etat/colonie/département aux Antilles françaises. Elle mène actuellement une recherche sur le recrutement de domestiques guadeloupéennes au Canada en 1910-1911, élément d’une recherche plus large sur les migrations de domestiques coloniaux dans la première moitié du 20e siècle en France.
Wim Remysen
Linguiste, Département des arts, langues et littératures, Université de Sherbrooke
Professeur titulaire en sociolinguistique et en histoire de la langue française, ses recherches portent sur les représentations linguistiques des Québécois et sur la variation du français au Québec, tant dans le passé qu’à l’heure actuelle. Il s’intéresse tout particulièrement à l’évolution du français à Montréal et au rôle de la région métropolitaine dans la dynamique sociolinguistique québécoise. Depuis 2013, il dirige le Centre interuniversitaire sur le français en usage au Québec (CRIFUQ) dont la mission est de faire avancer les connaissances à propos du français utilisé en contexte québécois. Il est aussi rattaché au Centre de recherches interdisciplinaires en études montréalaises (CRIEM, McGill), dont le mandat est d’encourager la recherche sur la métropole dans une perspective interdisciplinaire; il y dirige plus particulièrement l’axe de recherche-action « Langue, appartenance et plurilinguisme ».
Étienne Rivard
Géographe, Département des sciences humaines et sociales, Université de Saint-Boniface
Étienne est un spécialiste des Métis, du métissage et des relations entre autochtones et allochtones au Canada. Ses travaux portent également sur les dynamiques francophones à l’échelle des Amériques. Il a codirigé, avec Yves Frenette et Marc St-Hilaire, le volume de l’Atlas historique du Québec sur la francophonie nord-américaine (2012).
Evan Roberts
Historien, Département de sociologie et d’études de la population, University of Minnesota
Ses intérêts de recherche portent sur l’histoire économique et sociale de l’Amérique du Nord et de l’Australasie des XIXe et XXe siècles. Depuis plusieurs années, ses recherches se concentrent sur les questions relatives aux conditions de vie et de santé en Nouvelle-Zélande des années 1800 à aujourd’hui, ainsi que sur l’économie familiale et le travail des femmes aux États-Unis dans la période circonscrite par la Guerre de sécession et la Deuxième Guerre mondiale. Récemment, Evan a mis sur pied un projet intitulé « Measuring the ANZACs » en collaboration avec le Minnesota Population Center, The Zooniverse, Archives New Zealand et le Auckland Museum. Ce projet vise à créer un corpus de données novateur à partir des données personnelles des soldats néo-zélandais de la Première Guerre mondiale.
Marc St-Hilaire
Géographe, Département de géographie, Université Laval
Co-directeur du Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIÉQ-Laval), il a récemment co-dirigé l’atlas historique sur la francophonie nord-américaine avec Yves Frenette et Étienne Rivard. En tant que géographe historien, il est l’un des plus grands spécialistes de la reconstitution de la population à l’échelle régionale, provinciale et nationale entre 1852 et 1911. Ses intérêts de recherche portent notamment sur l’évolution continentale des aires matrimoniales ainsi que sur la formation et l’évolution des populations urbaines au Québec. Co-directeur du programme de recherche Population et histoire sociale de la ville de Québec (PHSVQ) et chercheur au sein de l’Infrastructure de recherche sur le Canada au XXe siècle (IRCS), il est un chercheur engagé dans l’innovation des structures de recherche des populations du passé et des bases de données historiques géoréférencées.
Nicole St-Onge
Ethnohistorienne, Département d’histoire, Université d’Ottawa
Nicole St-Onge est spécialiste des voyageurs et des Métis du centre et de l’ouest du continent nord-américain aux XVIIIe et XIXe siècles. Ses recherches portent spécifiquement sur les voyageurs canadiens-français au sein de l’American Fur Company (1817-1837), l’ethnogenèse métisse dans la Prairie (1780-1881) et la population franco-catholique de Michilimackinac (1780-1850). Elle est l’auteure de nombreux articles et ouvrages sur le sujet, dont notamment Family, Mobility and Territoriality in Metis History (2012) et Saint-Laurent, Manitoba : Evolving Métis Identities, 1850-1914 (2004).
Marc Tremblay
Démographe, Département des sciences humaines, Université du Québec à Chicoutimi
Professeur de démographie et directeur du Département des sciences humaines et sociales à l’UQAC, ses principales activités de recherche sont articulées autour de l’étude démographique des populations régionales du Québec, dans une perspective historique et génétique. Ses travaux s’appuient en grande partie sur les données et ressources du fichier de population BALSAC. Il a publié une cinquantaine d’articles ou chapitres de livre et présenté une soixantaine de communications scientifiques dans des colloques ou congrès régionaux, nationaux et internationaux. En plus de ses activités au sein du Partenariat Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord, il est associé au développement de l’Infrastructure intégrée des micro-données historiques de la population québécoise (IMPQ) et de i-BALSAC, une infrastructure multisectorielle pour une cartographie haute résolution de la population franco-canadienne.
Hélène Vézina
Démographe, Département des sciences humaines et sociales, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Le programme de recherche d’Hélène Vézina touche des problématiques de démographie historique et de génétique des populations dans un contexte multidisciplinaire. Ses travaux reposent sur l’exploitation des données généalogiques et familiales du fichier BALSAC. Elle s’intéresse particulièrement à la diversité génétique et ethnoculturelle des populations régionales du Québec et aux facteurs démohistoriques qui ont contribué à façonner cette diversité. Depuis 2010, elle est directrice de BALSAC en charge du développement et de l’exploitation du fichier de population. À ce titre, elle a piloté de 2013 à 2018 un projet financé par la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) visant à développer l’Infrastructure intégrée des microdonnées historiques de la population du Québec (IMPQ). Elle dirige actuellement une nouvelle initiative financée par la FCI qui a pour objectif la création de i-BALSAC, une plateforme multisectorielle destinée à la recherche de pointe en sciences biomédicales et sociales.