Collaborateurs
Mickaël Augeron
Historien, Département Sciences Humaines et Sociales, Université de La Rochelle
Maître de conférences en histoire moderne et contemporaine, Mickaël Augeron est habilité à diriger des recherches. Membre du Centre de recherche en histoire internationale et atlantique (CRHIA), il s’est spécialisé sur les mondes coloniaux et les échanges atlantiques. Il a participé à la coordination du projet pilote Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-France, qui a donné lieu à la publication de Sur les traces de la Nouvelle-France au Québec et en Poitou-Charentes (2008). Tout en animant des programmes de recherche français (dont « La Nouvelle-Aquitaine et les outremer »), il encadre, en qualité de chef de projet, plusieurs programmes internationaux, dont un au Vietnam et un autre au Sénégal. Il est l’auteur d’une centaine d’articles et de chapitres d’ouvrages. Il a rédigé ou coordonné plus d’une quinzaine de livres, dont Le golfe du Saint Laurent et l’ouest français. Histoire d’une relation singulière (2010), Floride, un rêve français, 1562-1565 (2012), Les huguenots et l’Atlantique (2009 et 2012), Un continent en partage. Cinq siècles de rencontres entre Amérindiens et Français (2013) et Figures huguenotes dans les Amériques. De l’histoire à la mémoire (2020).
Peter Dorrington
Littéraire, Vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, Université de Saint-Boniface
Titulaire d’un doctorat en littérature française de l’Université Dalhousie, Peter Dorrington est un chercheur engagé qui œuvre pour le développement de partenariats entre les universités et les communautés francophones de l’Ouest. En 2013, il a organisé la Table ronde itinérante des Francophones et des Métis de l’Ouest canadien qui a réuni plus de 700 personnes, constituant ainsi l’un des exemples les importants d’un dialogue autochtone/non autochtone en terrain communautaire. Ses recherches portent sur le dialogue interculturel et sur le développement de communautés francophones inclusives. En tant qu’universitaire travaillant à l’intersection des questions communautaire, minoritaire et linguistique, il récemment été désigné codirecteur de la revue Francophonies d’Amérique.
Jean-Noël Grandhomme
Historien, Département de sciences humaines et sociales, Université de Lorraine à Nancy
Jean-Noël Grandhomme est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lorraine à Nancy. Il est membre du Centre de recherche universitaire lorrain d’histoire (CRULH) et des comités scientifiques du Mémorial de Verdun, du Mémorial de l’Alsace-Moselle et du Musée de Gravelotte. Sa publication la plus récente est : Les Évêques alsaciens-lorrains pendant la Grande Guerre (1914-1918), (dir.), en collaboration avec Marc Feix, Strasbourg, Ercal, 2019.
Jean Lamarre
Historien, Département d’histoire, Collège militaire royal du Canada
Jean est un spécialiste de l’histoire américaine. Il enseigne l’histoire des États-Unis, du Canada et du Québec. Il s’est toujours intéressé aux relations entre le Québec et les États-Unis, ce qui a donné lieu à la publication de nombreux articles et livres depuis 1990, dont notamment en 2000, Les Canadiens français du Michigan. Leur contribution dans le développement de la vallée de la Saginaw et de la péninsule de Keweenaw, 1840-1914, ouvrage qui fut publié en anglais aux États-Unis en 2003. En 2006, il publie une étude originale, Les Canadiens français et la guerre civile américaine (1861-1865). Une autre dimension de leur migration vers les Etats-Unis et en 2009, il publie D’Avignon. Médecin, Patriote et Nordiste, basé sur la correspondance d’un leader des Rébellions de 1837-1838 enrôlé dans les armées du Nord lors de la guerre de Sécession.
Carmen L. Leblanc
Linguiste, Département de français, Université Carlton
Carmen L. LeBlanc est professeure agrégée à l’Université Carleton où elle enseigne la linguistique française au Département de français. Après une carrière en enseignement du français dans la région de l’Atlantique, elle effectue un retour aux études. Diplômée de l’Université d’Ottawa en sociolinguistique variationniste et une spécialisation en études canadiennes, elle a d’abord travaillé sur le français parlé au Québec et en Ontario dans une optique comparative et évolutive avant de retourner à ses racines acadiennes. Ses champs d’intérêts portent actuellement sur les origines, la description et l’évolution des variétés acadiennes de l’est du Canada. Ses recherches s’inscrivent dans une perspective interdialectale et historique et reposent tant sur des corpus d’archives que des entrevues sociolinguistiques. En outre, on y trouve deux fils conducteurs, la variation dans la morphosyntaxe et la grammaticalisation en tant que mécanisme des changements en cours.
Paul-André Linteau
Historien, Département d’histoire, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Paul-André Linteau, C.M., C.Q., M.S.R.C. est professeur émérite à l’Université du Québec à Montréal, où il a enseigné de 1969 à 2017. Il est spécialiste de l’histoire contemporaine du Québec et du Canada, notamment dans les champs de l’histoire économique et sociale, de l’histoire urbaine et de l’histoire de l’immigration. Il a surtout orienté ses recherches sur Montréal et, plus récemment, sur l’immigration française au Québec. Il a publié, seul ou en collaboration, de nombreux livres et articles dont Histoire du Canada, Histoire du Québec contemporain, Une histoire de Montréal, France-Canada-Québec. 400 ans de relations d’exception et Transposer la France. L’immigration française au Canada (1870-1914). Il a collaboré à plusieurs émissions de télévision et à des expositions dans des musées.
Monique Milia-Marie-Luce
Historienne, Département d’histoire, Université des Antilles
Monique Milia-Marie-Luce est Maîtresse de Conférences en Histoire Contemporaine, elle enseigne à l’Université des Antilles, sur le pôle Schoelcher à la Martinique. Elle est membre du laboratoire AIHP-GEODE EA 927 (Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographique, Développement, Environnement de la Caraïbe). Spécialisée sur la Caraïbe, ses principaux axes de recherches et publications portent sur les migrations antillaises et une approche sociohistorique des liens entre Etat/colonie/département aux Antilles françaises. Elle mène actuellement une recherche sur le recrutement de domestiques guadeloupéennes au Canada en 1910-1911, élément d’une recherche plus large sur les migrations de domestiques coloniaux dans la première moitié du 20e siècle en France.
Chris Minns
Historien, Département d’histoire et d’économique, London School of Economics and Political Science
Ses recherches en histoire portent principalement sur le marché du travail, en mettant l’accent sur la migration, l’éducation et la formation et sur la compréhension des différences régionales et internationales en matière de rémunération et de conditions de travail. Il est un spécialiste des méthodes quantitatives en sciences sociales et il a publié des articles sur l’assimilation des immigrants sur le marché du travail ainsi que sur la migration interne au Canada et aux États-Unis entre 1890 et 1930, notamment dans Explorations in Economic History, Journal of Economic History et Economic History Review.
Phi-Vân Nguyen
Historienne, Faculté des Arts, Université de Saint-Boniface
Phi-Vân Nguyen est professeur adjointe en histoire à l’Université de Saint-Boniface depuis septembre 2017. Elle se spécialise dans l’histoire de la guerre, de la migration et des religions dans le Vietnam contemporain. Ses recherches ont paru dans plusieurs journaux, notamment Sojourn: Journal of Social Issues in Southeast Asia, la Revue historique des armées, French Colonial History et The Journal of Asian Studies. Elle prépare actuellement un livre, dont le titre temporaire est Voting with their Feet: How the 1954 Vietnamese Migrants Became Cold War Refugees, 1954–1995.
Mario Robert
Historien et archiviste, président de la Société historique de Montréal et cochercheur au Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal (UQÀM)
Mario Robert est archiviste et historien. Détenteur d’une maîtrise en histoire, d’une maîtrise en bibliothéconomie et d’un DESS en gestion des organismes culturels, il a été chef de la Section des archives de la Ville de Montréal de 2008 à 2020. Il a été bibliothécaire-archiviste à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) de 1985 à 1991, avant de se joindre à l’administration municipale montréalaise en tant archiviste. De 2004 à 2008, il a enseigné la description des archives à l’École des sciences de l’information de l’Université de Montréal. Auteur de plusieurs articles, conférencier, blogueur et chroniqueur en archivistique et en histoire, il a codirigé l’ouvrage La gestion des archives photographiques (2001). Il est aussi coauteur des livres Vivre Montréal 1920-1969 (2011), Quand les archives racontent Montréal : 100 pièces d’exception (2013) et Traces de l’histoire de Montréal (2017). Il a aussi été chroniqueur sur l’histoire de Montréal de 2014 à 2016 à l’émission télévisée Montréalité sur la chaine MAtv. Depuis 2012, il est cochercheur au Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal de l’Université du Québec à Montréal et membre du Bureau de direction. Finalement, il devient président de la Société historique de Montréal à compter de janvier 2020.
Yvan Rousseau
Département des sciences humaines, Université du Québec à Trois-Rivières
Yvan Rousseau est professeur titulaire de sociologie historique au Département des sciences humaines de l’Université du Québec à Trois-Rivières, codirecteur du Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) et chercheur régulier au Centre d’histoire des régulations sociales (CHRS). Ses travaux chevauchent plusieurs chantiers de recherche, dont l’histoire de la classe ouvrière, des coopératives et mutuelles, du crédit et de l’assurance, des hôpitaux et des hospices. Avec d’autres collègues, il mène actuellement ses recherches sur la formation des centres urbains régionaux au cours de la période qui s’étend de 1870 à 1930. Parmi ses publications : Du comptoir au réseau financier (avec R. Levasseur, Montréal, Boréal, 1995) et Histoire du Centre-du-Québec (avec C. Bellavance et J. Roy, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 2013).
Sarah Fayen Scarlett
Historienne, Département des sciences sociales, Michigan Technological University
Sarah Fayen Scarlett enseigne dans les programmes d’études graduées de patrimoine industriel and d’archéologie et elle est affiliée au Historical Environments Spatial Analytics Lab. Elle est co-directrice du Keweenaw Time Traveler, un important projet d’histoire publique. Son projet de livre en cours examine les effets sur les identités de classe et de genre lorsque les paysages industriels et nationaux se sont chevauchés dans les premières banlieues entre 1875 et 1920.
Yukari Takai
Historienne, chercheuse associée au York Center for Asian Research de l’Université York et professeure auxiliaire d’histoire à l’Université de Windsor
Historienne du Japon et d’Amérique du Nord, elle s’est spécialisée dans les questions de migration transnationale, les femmes et le genre, les frontières et les régions frontalières. Elle est l’auteure de l’ouvrage Gendered Passages: French-Canadian Migration to Lowell, Massachusetts, 1900-1920 (2008). Elle termine actuellement un ouvrage financé par le CRSH sur la transmigration japonaise à travers le Pacifique et la frontière canado-américaine durant l’ère de l’exclusion (1882-1941). Elle dirige également un nouveau projet sur le genre et les relations sociales des Japonais à Hawaii à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.
Guillaume Teasdale
Historien, Département d’histoire, Université de Windsor
Guillaume Teasdale est professeur adjoint au Département d’histoire de l’Université de Windsor. Il est également Chercheur Associé au Wilson Institute for Canadian History de l’Université McMaster. Spécialiste de la présence française dans l’intérieur de l’Amérique du Nord aux XVIIIe et XIXe siècles, il a codirigé les ouvrages French and Indians in the Heart of North America, 1630-1815 (Michigan State University Press, 2013 ; avec Robert Englebert) et Une Amérique française, 1760-1860 : dynamiques du corridor créole (Les Indes Savantes, 2015 ; avec Tangi Villerbu). En 2016, il a obtenu une Subvention de développement Savoir CRSH pour son projet intitulé « Aller faire souche au-delà des limites de la vallée laurentienne : l’émigration de familles ‘canadiennes’ vers les Grands Lacs à l’ère préindustrielle (1760-1840) ». En 2019, il a publié sa première monographie : Fruits of Perseverance : The French Presence in the Detroit River Region, 1701-1815 (McGill-Queen’s University Press). Il a récemment coécrit, avec Karen L. Marrero, un texte à paraître dans l’ouvrage French Connections : Cultural Mobility in North America and the Atlantic World, 1600-1875 (Louisiana State University Press; codirigé par Robert Englebert et Andrew Wegmann. Ce texte a pour titre : « From Voyageurs to Emigrants : Leaving the St. Lawrence Valley for the Detroit River Borderland, 1796-1846 ».