Montréal, pôle migratoire des francophones en Amérique du Nord

Joanne Burgess, Danielle Gauvreau, Marie-Ève Harton, Paul-André Linteau, Mario Robert et Hélène Vézina

Les mouvements migratoires vers Montréal ont fait l’objet de nombreuses études au fil des ans mais leurs résultats sont loin d’épuiser le sujet. La plupart des travaux reposent sur des études de cas qui ne permettent pas d’appréhender les phénomènes dans leur ensemble. Par ailleurs, ces phénomènes s’avèrent aussi, dans bien des cas, difficiles à mesurer. Or, de nouvelles avenues méthodologiques pourraient être mises à profit pour mieux cerner l’ampleur et les caractéristiques des mouvements migratoires et en fournir des analyses plus fouillées.

C’est ce que vise le chantier Montréal pôle migratoire des francophones en Amérique du Nord en se penchant tout autant sur l’étude globale des mouvements migratoires que sur l’examen de circuits et de parcours spécifiques. Les travaux envisagés porteront notamment sur :

  • La dynamique migratoire qui relie Montréal à sa plaine environnante à partir des années 1830 et qui permet à la métropole de retrouver sa majorité francophone à partir de 1865.
  • Les rythmes, les contours et les caractéristiques des mouvements migratoires en provenance des autres régions du Québec, au-delà de 1870 et jusqu’en 1940.
  • L’établissement à Montréal d’immigrants franco-européens durant la période 1870-1930, en particulier les immigrants belges à Montréal.
  • Les parcours migratoires et socioprofessionnels de deux groupes spécifiques de Canadiens français établis à Montréal au 19e siècle, soit les marchands de produits de nouveauté et les maîtres boulangers (projet Devenir Montréalais au 19e siècle).